saka

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mardi 24 février 2009

je n'y arrive pas !

C'est le blog d'une looser ! Pas de photos, pas réussi à faire "copier/coller" avec images. A ce propos, la photo de présentation -tronche épanouie, air benêt etc. - ne présente d'autre intérêt que l'olivier sous la protection duquel je me tiens, olivier venu d'Espagne, fort de plusieurs centaines d'années, magnifique, transplanté au Pont du Gard, notre point commun : terre natale, enraciné transplanté, pour lui une réussite, pour moi beaucoup plus incertain. Que ne suis-je née arbre ou petit-duc ! Avec ce dernier, je partage le chant, la nuit, je suis un oiseau de nuit, j'aime son silence, sa solitude apparente qui n'est que retrouvailles avec soi-même et ses hôtes privilégiés.

ma maison du Gard

Ce soir (ce matin ?) j'essaie de mettre sur le blog des photos de ma maison du Gard, ce n'est pas ma maison natale, c'est la maison de mes aïeux, la maison qui a du sens, celle où j'ai noué amitié avec le petit-duc (otus scops ou "scop" ?, j'sais plus), héros d'un de mes romans (toujours "Un froissement d'aile"), je crois bien que j'ai échoué, je regrette de ne pas être à la hauteur pour la technique et en particulier pour l'informatique, outil maudit et magnifique. Après les carnets noirs-geignoirs, il semble donc qu'il y aura le blog-bloc-bloqué. Fatalitas ou incompétence (une de plus) ?

vendredi 20 février 2009

à quoi bon un blog ?

à quoi ça sert, un blog ? Se rendre visible à quelques internautes égarés ? Je me méfie de cette écriture électronique dont on ne sait à qui elle est destinée. Il y a longtemps que j'écris des carnets noirs -que je nomme "geignoirs", désolée pour le néologisme- destinés à ma propre autocritique et là, ce soir, je me demande ce que m'apportera de plus un blog s'il n'est lu par personne ? Evoquer mes blocages, mes travaux passés et à venir : liste de mes romans ? liste de mes projets ? Et alors ? Qui cela pourrait-il bien intéresser, à part moi ? Finalement, les carnets noirs-geignoirs- devraient me suffire. Le blog est un concentré de narcissisme, de contemplation de nombril dont je me demande ce qu'il peut réellement m'apporter ou apporter à d'autres.

jeudi 19 février 2009

écrire

C'est l'obsession permanente, autrefois je me nommais écri-en-vain, avant d'aboutir enfin à la publication de mes romans et nouvelles. En ce moment, c'est pire, je suis un écrivain qui n'écrit pas ! C'est un peu pour cela que j'ai créé ce blog, là au moins j'écris, même si ce n'est pas de la fiction. J'ai toujours préféré la fiction à la réalité, j'ai toujours aimé créer un univers, des personnages, des histoires qui ne sont qu'à moi seule. Ecrire et lire sont les deux choses qui donnent du sens à ma vie. Là, c'est un peu comme si je me tenais en équilibre sur une seule jambe, puisque je n'ai plus que la lecture, je me sens amputée d' une partie de moi-même. La réalité me tue, les mots me font vivre, c'est-à-dire MES mots, car il y aussi des mots qui tuent. Ceux des autres. J'en ai fait le thème de mon dernier roman, "Un froissement d'aile".
Voici une partie du prologue : " Les mots, comme les vagues sur le rivage, sont venus me briser, m'attaquer jusqu'à ce qu'il ne reste plus de moi que l'apparence d'un galet si lisse que plus rien ne peut l'atteindre. L'apparence, car qui peut prétendre connaître l'intérieur, le coeur du galet ? Qui sait s'il ne porte pas en lui les cicatrices, les traces de ses anciens tourments, de toutes ces lames qui l'ont roulé, encore et encore afin qu'il ne présente plus aucune aspérité ? "