saka

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mercredi 22 septembre 2010

autoportrait sans cigare...

C'est dur... Que faire de mes mains, de l'index et du majeur reliés par cet objet transitionnel ? Ecrire ? Pourquoi pas ? Je n'y arrive pas encore. Je me sens entre deux mondes, entre deux vies. Je lis, je lis, je lis. C 'est déjà mieux que rien mais je sais aussi que quand je lis à corps perdu, à âme ou esprit perdu(e) c'est parce que je fuis. Me noyer dans l'écriture des autres pour ne pas me confronter à la mienne. Peut-être aussi n'en suis-je plus capable ?
Suis en train de lire "Le sentiment d'imposture" de Belinda Cannone, tout à fait passionnant, je m'y retrouve, m'y reconnais, jusqu'à cette expression employée par l'héroïne -si peu "héroïque", disons la protagoniste- du dernier roman que j'ai écrit : "Je m'excuse d'exister". Je dis bien l' "expression", ce n'est pas le titre du roman - mais ça aurait pu, après tout-, le titre étant "Un froissement d'aile" que je crois, et m'excuse d'avoir déjà cité dans ce blog. J'en ai moins de complexes maintenant qu'il n'est plus distribué-diffusé, sauf par certains marchands de livres et autres gadgets sur Internet qui ont dû faire des stocks et s'en mordre les doigts !

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