saka

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jeudi 24 septembre 2009

Soyons modeste...

Excusez-moi pour ma prétention en ce qui concerne le message précédent : je ne vais pas choquer beaucoup de monde, puisque je ne pense pas avoir des milliers de lecteurs, je vais juste en choquer deux ou trois (individus, bien sûr) mais, bon, tant pis...

Je vais choquer beaucoup de monde...

... mais, en fait, je m' en fous. Il y a une chose qui me surprend, depuis longtemps, c' est cette reconnaissance obligatoire à nos mères de nous avoir mis au monde. C' est gentil, mais on ne m' a pas demandé mon avis ( à vous non plus, je suppose ? ). Surtout qu' en ce qui concerne les gens de ma génération, elles n' ont pas fait exprès, abominable phrase sur le plan syntaxique, mais que je maintiens en ce qui concerne le sens. Comment ne se sont-elles pas rendu compte qu' en nous donnant la vie, elles nous donnaient la mort en même temps ? Comment ne se sont-elles pas rendu compte qu' en nous faisant les otages de leur couple raté, ou de leur névrose conjuguée à celle de leur partenaire ( le père, ah, ah, ah ! ) notre vie ne nous appartenait plus qu' à moitié (ou moins, selon les cas qui sont tous particuliers ? ) Comment n' acceptent-elles pas leur propre mortalité ? Pourquoi nous persécutent-elles, nous culpabilisent-elles sans cesse jusqu' à leur dernier souffle ? Qu' est-ce que ce chantage d' autant plus effroyable que non dit : tu es au monde grâce à moi ? Mais quel monde ? Le leur ? J' en veux pas. Le mien ? Quel mien ? Celui qu' elles ont pourri, perverti ? Si c' était un cadeau, il ne devrait pas y avoir d' intérêts inconsciemment - j'espére - exigés. En principe, un cadeau, c' est un cadeau, ce n' est pas un rendu pour un prêté, ou vice-versa ? Si ? Ah bon ? Alors, désolée, je n' avais pas compris ça, étant née immature comme tout un chacun, mais j' aurais aimé avoir les règles du jeu en main, clairement énoncées. Je ne suis pas sûre du tout que j' aurais accepté le "cadeau".

mardi 22 septembre 2009

aujourd' hui c'est l' automne...

Ça, c'est un scoop ! Isn' it ? En fait, il y a une erreur de calendrier, samedi c' était l' automne (les jours précédents aussi), avec pluie, fraîcheur - pour ne pas dire froid, mais les gens qui habitent le Sud exagèrent toujours - et ce 22 septembre c' était le retour du soleil et de la chaleur, un jour de début d' été, extrêmement agréable. Ceci dit, je ne sais toujours pas où j' en suis. Ni même si je suis quelque part. J' ai souvent l' impression d' habiter un no man's land de la vie, décalée, à côté, désespérément éprise de mes longues heures de solitude, vitales, de lecture ou pas, de musique ou pas, suspendue dans le temps et l' espace, dans mon univers qui est celui d'une absence-présence au monde. Parce que je ne suis pas une misanthrope, qu' on ne s' y trompe pas. J' aime la rencontre et le dialogue avec les autres, mais pas tous, ceux avec qui on peut vraiment parler sans se renier, se poser mutuellement de vraies questions, je déteste les échanges superficiels où l' on ne parle que pour faire du bruit, chacun enfermé dans un rôle, une posture, on se parle parce qu' on n' est pas des sauvages, n'est-ce-pas ? C' est bien, ça permet d' entendre le son de sa voix, mais ça s' arrête là, et finalement, un dialogue avec un petit-duc m' enrichit beaucoup plus qu' une "communication" en langage partagé avec quelqu' un de mon espèce, c'est-à-dire humaine.
Communication, mot galvaudé. Dans le sens étymologique : le fait d'établir une relation avec quelqu' un, quelque chose. Ce " quelque chose " me semble ouvrir des perspectives intéressantes, la communication ne se réduit pas à un échange civilisé avec êtres de la même espèce, utilisant un langage commun, mais avec tout un monde souterrain - ou aérien, ou aquatique- , mystérieux, à explorer éventuellement, si on le souhaite et ça, c' est vraiment bien.
C 'était mon quart d' heure de philosophie du Café du Commerce. Bon, ça fait du bien de temps en temps.

dimanche 6 septembre 2009

moi, je ne sais pas où j' en suis...

Et vous ?
Merci à Jey, unique abonné de mon blog, merci aussi aux éventuels lecteurs anonymes ou non ( merci, Danielinu). J' ai mis de l' ordre dans mon bureau ( c'est-à-dire sur ma table , miracle, miracle ! ) parce que je suis dans un mouvement et dans un désir d' écrireMais je reste paralysée devant ma bibliothèque, exponentielle, alors que les étagères ne le sont pas. Je voudrais me retenir d' acheter des livres mais je n' y arrive pas. C' est sans doute une addiction, une de plus, mais boire un whisky est beaucoup plus rapide que lire un livre : j' ai toujours peur d' en manquer (je parle des livres), alors j' en achète plus que je ne peux en lire, et parfois, je fais des (re)découvertes et je lis les livres deux ou trois ans ou plus après les avoir achetés. Après tout, ce n' est pas si mal : si je ne n' avais pas acheté ces livres au moment où j' en avais envie,j' aurais oublié qu'ils m' ont fait envie, parfois je me contrains à attendre qu'ils sortent en "poche" mais ceux-là, ce sont les rarissimes, ceux dont je sais que je peux les attendre parce que je les désire trop. Oups ! Je me rends compte que ce que je viens d' écrire peut sembler une métaphore, peut être interprété et retenu contre moi ( aaargh ! je deviens parano, là ! ). Eh bien, non ! désolée, j' aime les livres, la vraie (?) littérature. Que représente cette parenthèse ? J' aime les polars qui sont aussi de la littérature (Fred Vargas !) , je me sens encore influencée par un conformisme intellectuel : " il y a LA GRANDE littérature, et des livres qui n' en font pas partie... " Assez, assez ! De ces catégories, de ces jugements de valeur improbables. Il faut être capable d' accepter d' être improbable, inqualifiable, inclassable. Ce n' est pas facile. Mais c' est intéressant, il suffit de trouver ( ou retrouver) l'énergie nécessaire..

mercredi 2 septembre 2009

J' essaie encore !



En fait, je me rends compte que j' ai publié des photos du jardin, mais pas de la maison. Pleine d' audace, je tente de récidiver : en principe, si j' y arrive, photos de l' armoire aux portes volées et de l' espace salle à manger.

Incroyable ! Ça a marché !


Mais je n' ai pas compris pourquoi : le hasard ? Sans doute... Mais peu importe, si mon blog est mort, à quoi bon m' acharner. Je suis comme ça, je m' acharne sur des trucs morts ou inexistants ou invisibles, sauf pour moi. Etrange, non ? Je crois que ce monde m' est de plus en plus, non pas étrange mais, pire, étranger.
Eh ben, voilà, j' ai encore tenté ma chance et j' ai réussi : deuxième photo de mon petit paradis ! Les photos ont été prises par mon amie Larck Maack qui est venue partager ce moment de sérénité et de plénitude.

je suis nulle..


... mais ce n' est pas un scoop. Je voulais publier une photo de ma maison du Gard, cet été, pour changer des photos d' hiver et je ne sais plus le faire ! Enfer et damnation ! Il paraît qu'un blog où il n' y a qu'un message par jour est un blog mort ! Alors, le mien est archi-archi-archi mort... Mais ce n' est pas grave parce que je suis quasiment dans le même état, psychologiquement parlant.
C' était une très jolie photo, platanes et marronnier en feuilles et en douceur d' ombrage. Je suis très, très déçue. Je vais essayer encore mais je n' y crois plus.