saka

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vendredi 29 octobre 2010

Lost in translation

Ce film de Sofia Coppola m'avait beaucoup plu. Je me demande s'il n'est pas une métaphore de la vie, il me semble qu'on est toujours perdu dans un voyage, entre deux (ou plus) lieux, deux (ou plus) personnalités ou "êtres" ? Je me souviens de cette phrase de Sofia Coppola dans ce film (ou à propos de ?) :
" A partir du moment où on sait qui on est et ce qu'on veut on ne se laisse plus atteindre de la même façon par les choses."
Le tout est de ne pas passer sa vie à se demander qui on est et ce qu'on veut, parce que il y a un moment où il est trop tard et où on s'est tellement laissé atteindre par "les choses" (j'aime bien ce terme si vague et pourtant si clair -référence au livre de Georges Pérec "Les choses", prémonition ou constat de la désespérance de la société de consommation, et au film de Claude Sautet "Les choses de la vie", lesquelles sont de l'ordre de la vie et de la mort et du quart de seconde qui fait basculer l'une vers l'autre ) qu'elles, "ces choses" nous ont assez détruits pour ne plus savoir qui on est et ce qu'on veut.

mercredi 20 octobre 2010

smoking no smoking...

Je pense à ce(s) film(s), d' Alain Resnais, que j'ai beaucoup aimés, pas seulement pour les acteurs (Sabine Azema, Pierre Arditi) mais pour les dialogues, la mise en scène. Il me semble que j'avais préféré "No smoking", ça tombe bien puisque c'est mon cas, je suis actuellement "no smoking" (plus de photos avec cigares ! ), plus de photos du tout d'ailleurs, ras-le-bol d'être l'unique objet, non pas de mon ressentiment, ainsi que les célèbres vers de Corneille ("Rome, unique objet de mon ressentiment ! " Je suis prise d'un doute : ça ne serait pas de Racine, par hasard ? je les confonds souvent... ) mais de ma représentation de moi-même, trop fréquente depuis quelques mois. Je ne fume plus, mais je rêve que je suis dans des villes inconnues à la recherche d'un bureau de tabac et que, quand j'en trouve un, il est fermé ! Pourtant, je ne peux pas dire que je suis consciemment dans le manque, j'y pense très peu en fait dans la journée, un peu plus le soir, à la nuit tombée mais ça passe. Ces réflexions ne doivent pas intéresser grand-monde mais peu importe. Je me demande qui lit encore ce blog, erratique, sporadique (très, très mauvais pour un blog ! ). Je m'écris à moi-même peut-être ? Et pourtant je vais "cliquer" sur "publier le message", moi qui ai toujours été contre le compte d'auteur (en ce qui me concerne)... Bon, ce n'est pas tout à fait comparable, d'accord, et puis ce blog (comme de nombreux autres peut-être), n'est pas -ou plutôt, ne prétend pas être- littéraire mais relève d'un désir de "communication" (brrr!) complètement aléatoire mais hélas ! terriblement humain (enfin, me voilà presque prête à faire partie d'un groupe :" human blogger" ?! ça doit représenter des millions de gens !) Et pourquoi pas un petit jeu de mot : humaine blagueuse ?