saka

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samedi 26 juin 2010

fleur de la passion

Photo prise par Didier Hays, chez moi. La perfection et la complexité géométrique de cette fleur m'ont toujours fascinée. Elle donne un fruit de couleur jaune orangé, avec un très gros noyau comme la plupart des fruits exotiques, la chair est donc restreinte, délicate, sucrée mais pas trop, entre la prune et la mangue. Ou peut-être la goyave? Mais cette fleur, quelle splendeur !

3 commentaires:

  1. La structure géométrique de cette fleur tombée à nos pieds est un signe ! Aveugles, nous avançont dans la vie sans voir toujours tous les signes qui nous entourent, c'est tragique, heureusement que le dessin, le verbe, et la photographie sont là pour nous aider à déchiffrer un monde qui nous effraie par sa beauté inouïe sans cesse conjuguée à l'horreur absolue...
    Mystère...
    Pour l'artiste la beauté l'emportera toujours.
    C'est fou ! C'est injuste ! Quelle chance au fond...
    Et comment ne pas tomber en arrêt devant une géométrie qui aurait pû trouver sa place dans le chef d'oeuvre de Matila Gyhka : "le nombre d'or" ?
    Ouvrage qui dans ma 19éme année de vie en ce monde allait me plonger dans un abîme de réflexions, d'émerveillements, qui ouvrirent des gouffres, des horizons, des océans aux perspectives infinies, de la catharsis baroque à St-Benoit, du microcosme au macrocosme, de la métrique de Chartres à celle du Nautile, ce coquillage parfait, du pied d'une déesse à la trajectoire d'une fourmie...
    Beauté du monde, infinie, et nous, finis et limités dans notre cécité, troublée sans cesse par le spectre des évidences, de la lumière sans cesse recommencée, chaque jour...
    Mystère !
    Et boule de gomme !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Bonjour Sylvette,pour la fleur du fruit de la Passion en espagnol, Pasiflor. Elle est dénommée ainsi pour la représentation de la couronne d'épine du Christ et de ses cind clous. C'est un fruit délicieux. En Argentine, il pousse dans les haies comme mauvaise herbe. Bien à vous, JC.

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