saka

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dimanche 27 février 2011

ce soir je me sens mieux...

... mais tout étant relatif, je me réjouis certes de l'éjection de la dénommée M.A.M. mais je reste consternée par sa lettre de "démission", écrite très certainement le revolver (symbolique) sur la tempe, parce que, non, elle ne comprend pas, n'a commis aucun "manquement", bref elle est la victime d'un complot etc. etc.  Jouez, violons, la complainte de la ministre des "affaires étrangères", qui, s'était un peu mélangée les pinceaux entre ses vacances (privées), ses affaires immobilières  -oh, pardon ! celles de ses parents, offerts de façon" inique" aux vautours de la presse !!!- et sa fonction dont le qualificatif d'affaires "étrangères" semble lui être resté étranger. Cela me fait penser au procès de Nuremberg - toutes proportions gardées, évidemment - où tous les prévenus semblaient frappés d'aveuglement total devant les faits d'accusation qui leur étaient signifiés et protestaient de leur totale innocence et ignorance  : elle n' a pas dit , la M.A.M. ,qu'elle n'était pas au courant de ce qui se passait en Tunisie pendant qu'elle y était ? elle n'a pas proposé devant l' Assemblée Nationale de faire profiter du "savoir-faire"de nos forces de sécurité ce pauvre petit Ben Ali victime d' "émeutes" de gens très mal intentionnés ? Elle est peut-être victime, mais ce serait plutôt de l' Alzheimer ? Ou alors, elle nous prend pour des cons ?
Personnellement, j'opterais pour la deuxième hypothèse, et j'ajouterais qu'elle n'est pas la seule...
En tout cas, bon vent ! Et surtout pas à la revoyure !

dimanche 20 février 2011

entre deux quintes de toux.

Aujourd'hui, bronchiteuse, mi-comateuse, vautrée sur mon lit, entourée de livres et m'endormant toutes les deux ou trois pages parce que trop épuisée, je tombe sur une citation qui m'électrise : il me semble que c'est quelque chose que j'essaie de dire depuis que j'écris. Contexte : un livre de Marcel Migozzi, poète, "Eclats d'enfance toulonnaise (1936-1952)", illustré de croquis d'un peintre et ami que j'aime beaucoup (en tant que peintre et en tant qu'ami) Serge Plagnol, publié chez Géhess Editions (que j'aime beaucoup aussi et qui font un travail formidable). Je tiens à préciser tout cela, parce que je ne connaissais pas cette phrase de Georges Perros et que je suis reconnaissante à Marcel Migozzi de me l'avoir fait découvrir et en quelque sorte, offerte :
"L' écrivain n'est jamais que le nègre de l'enfant qui a déjà tout vu"
Pour moi, c'est primordial, c'est ce que j'essayais d'exprimer lors d'une interview avec un journaliste (Jean-Rémi Barland) de "La Provence": être adulte, c'est devenir un enfant lucide", que je corrigerais maintenant par : "être adulte, c'est accepter d'avoir été un enfant lucide et de le rester, envers et contre tout". Ecrire, c'est, en effet, être le "nègre" (bien entendu, au sens littéraire du terme) de cet enfant lucide qui refuse de devenir un adulte aveugle à l'essentiel. 

lundi 7 février 2011

j'ai honte ...

... d'être française. J'ai honte d'être représentée par des gens méprisables, sans honneur. Je veux parler, entre autres, de "la" (je ne peux pas me résigner à dire "notre") Ministre des Affaires Etrangères qui a sévi auparavant dans d'autres fonctions semblables dont je ne me souviens pas (la Justice, il me semble ! les Armées aussi, non ?),  mais où elle n'a apparemment pas été particulièrement brillante, pourquoi l'aurait-elle été d'ailleurs, elle ne semble avoir aucun autre talent que de servir sa propre cause. Je ne comprends pas au nom de quoi, dans une démocratie puisque cela semble être le cas de la France, des gens aussi dramatiquement incompétents sont reconduits en permanence dans des fonctions de Ministres d'Etat. Je ne comprends pas non plus que devant un tel cynisme, ou une telle inconscience face à ces manquements gravissimes à l'honneur de la République, elle n'ait pas démissionné (ou été incitée à le faire). Je suppose que des "contrats" sont passés entre tous ces gens, je crains que l'intérêt de l'Etat et de ses citoyens ne soit plus qu'une illusion ou utopie destinée aux naïfs, je crois que nous sommes manipulés par des gens sans vergogne, ou sans "rate" selon cette expression du sud de notre pays, ce qui laisse espérer qu'ils ne survivent  pas trop longtemps mais ils s'auto-greffent en permanence. Je me sens humiliée, même si je n'ai pas voté pour ces gens-là. Je rêve d'un mai 2011... Mais quoi après ? Qui pourrait m'inspirer quelque confiance que ce soit ? Pour le moment, personne...
Bien que totalement opposée à la peine de mort, il y a des moments où, humaine et faillible que je suis, je rêve, sinon de pendre haut et court la M.A.M. , du moins de lui flanquer un coup de pied au cul qui l'éjecte totalement de la vie publique et de tous les privilèges qu'elle pense avoir acquis de droit divin (ou paternel, puisqu'on fait de la politique de père en fille dans sa famille, semble-t-il).