saka

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lundi 29 novembre 2010

c'est QUOI, Internet ?

... Du vide pour emplir le vide ? Du plein pour faire semblant d' emplir le vide ? Et le vide, c"est quoi alors ? Le blogueur (ou la blogueuse) qui essaie d'occuper l'espace en moulinant des mots comme il agiterait ses bras dans un espace réel où il ne serait pas un être virtuel mais en chair et en os ? Bref, ces quelques interrogations certainement pas fondamentales mais justifiées par mon immense frustration d'avoir été privée d' Internet pendant une semaine, de m'être coltinée les très gentils "conseillers techniques (?)" mais néanmoins totalement inefficaces d'Orange France Telecom. Mention spéciale "humour noir" pour le dernier (jeudi soir) -qui m'a envoyé un vrai technicien ce matin, lequel a résolu le problème- après que je lui ai dit (toujours prompte à dramatiser mais sur l'instant toujours spontanée et sincère) : " Si ça continue, je vais me suicider !" m'a aussitôt rétorqué "mais, Madame, vous ne travaillez pas pour France Telecom".
Il est vrai mais j'en subis les défaillances.
Pour en revenir à la question première :" c'est quoi, Internet ? " , je me demande si ce n'est pas l'expression d'une grande solitude et l'illusion d'une communication sans "risque" d'implication réelle : " je vous aime, mais par écran interposé, à distance".
Oui, c'est une façon de dire à d'autres, sans face à face -parce qu'on a peur, du ridicule, d'être repoussé, humilié-, qu'on les aime, qu'ils nous intéressent, qu'on a envie de les connaître mieux, de les voir plus souvent, sans trop souffrir -ou en souffrant moins- du reflet de son insignifiance dans leurs regards fuyants et embarrassés.

vendredi 19 novembre 2010

couleurs à ingérer...

J'avale du vert pour ne pas broyer du noir, puis du bleu pour ne pas penser au (tabac) brun, enfin du rose pour que mes os restent bien blancs et pas transparents (je tiens énormément à être un beau squelette). Pour dormir, cinq gouttes translucides qui me garantissent un sommeil profond mais, peuplé de rêves qui me rendent extra-lucide quand je les analyse (toute seule , oui, oui, parce que j'ai de l'entraînement...)
J'imagine toutes ces couleurs -et bien d'autres, j'espère, par exemple le rouge quand je suis en colère- se mouvoir dans mon cerveau en ondulant, en clignotant, comme dans les images de scanner et/ou d' I.R.M. La modernité, qui a bien des défauts, a su donner des couleurs à la matière grise, au moins quand les neurones qui la composent sont en action. Est-ce qu'elle "a su donner" ou bien interpréter et transformer en couleurs toutes les énergies électriques qui circulent dans un cerveau vivant par je ne sais quel procédé ? Désolée, je ne suis pas du tout scientifique. Et pourtant, j'aimerais savoir. Mais j'aime imaginer que j'ai, dans le crâne, non pas une masse blanchâtre-grisâtre, mais un mouvement, des vagues de couleurs fluctuantes selon ce qu'elles expriment : émotions, sentiments, réflexion.
Et, si on extrapole, peut-être la mort est-elle l'absence de couleurs...

mardi 16 novembre 2010

Mister President...

Oh, comme il était humble et aimable ce soir, doux comme l'agneau qui vient de naître, notre "Mr. President", il donnait presque envie d'être une blonde sexy (et réputée bombe sexuelle, hélas pour elle ! ) cousue dans une robe moulante et pailletée, sussurant d'une voix délicieuse dans son micro : "Happy birthday to you, mister President, happy birthday to you ! " Sauf que je ne sais pas quand est son "birthday" et s'il y a (pour lui) lieu de s'en réjouir, mais je le suppose, après tout, par moments il doit être un humain comme les autres... quoique, en le regardant et l'écoutant, je voyais parfois se dessiner au-dessus de sa tête une ombre d' auréole projetée sans doute par son autosatisfaction modeste, et pour une fois maîtrisée, mais jusqu'à quand ?