En reprenant ce soir ce que je nomme mes "carnets noirs" (précédemment intitulés "carnets geignoirs"), je retrouve une citation extraite d'un livre de Siri Hustvedt "Elégie pour un américain", citation elle-même issue de la préface d'un livre de Kierkegaard "Ou bien... ou bien..." :
" Peut-être avez-vous gardé au fond du coeur un secret que vous considériez, dans sa joie ou sa douleur, comme trop précieux pour être partagé avec qui que ce soit."
Et, prise d'un brusque désir de classer un tas de petits papiers en vrac dans mon agenda, je suis tombée sur cette autre citation, notée en août 2008, de Flaubert : "Chacun a dans le coeur une chambre royale. Je l'ai murée mais pas détruite." Je me souviens de l'avoir entendue dans une émission de France Culture, en voiture, sur la route des vacances, et de m'être sentie extrêmement concernée.
Quatre ans après, voilà que je retranscris cet extrait du livre de Siri Hustvedt, très proche de celui de Flaubert. C'est étrange, cette permanence d'une préoccupation ou peut-être d'une obsession, en tout cas d'une pensée qui nous a précédés et dans laquelle on se retrouve au fil du temps ou malgré ce passage du temps.
" Peut-être avez-vous gardé au fond du coeur un secret que vous considériez, dans sa joie ou sa douleur, comme trop précieux pour être partagé avec qui que ce soit."
Et, prise d'un brusque désir de classer un tas de petits papiers en vrac dans mon agenda, je suis tombée sur cette autre citation, notée en août 2008, de Flaubert : "Chacun a dans le coeur une chambre royale. Je l'ai murée mais pas détruite." Je me souviens de l'avoir entendue dans une émission de France Culture, en voiture, sur la route des vacances, et de m'être sentie extrêmement concernée.
Quatre ans après, voilà que je retranscris cet extrait du livre de Siri Hustvedt, très proche de celui de Flaubert. C'est étrange, cette permanence d'une préoccupation ou peut-être d'une obsession, en tout cas d'une pensée qui nous a précédés et dans laquelle on se retrouve au fil du temps ou malgré ce passage du temps.