saka

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vendredi 16 avril 2010

le voyage à Bordeaux

... le voyage de trop : ville magnifiquement restaurée, architecture sublime et par-dessus tout ça les souvenirs d'une enfance calamiteuse, dont la présence s'était faite oublier mais toujours là, enfouie, violente, blessure mortelle, ou, disons, mortifère, puisque je vis encore.

mardi 13 avril 2010

finalement...

J'ai craqué et cherché sur Google, parce que je n'en pouvais plus d'être hantée par ces deux premiers vers : l'auteur est bien Victor Hugo, l'idole de mes 12-13 ans dont l'effigie sur son lit de mort(carte postale acquise lors de la visite de sa maison , place des Vosges à Paris), était punaisée sur un mur de ma chambre.
Ils ne sont pas partis (les marins et les capitaines) "heureux" mais "joyeux", nuance importante, la joie étant un cran en-dessous du bonheur et d'un état beaucoup plus passager.
Pour les curieux, version vérifiée du poème (in "Les rayons et les ombres" - 1840 - Oceano Vox) :
"Oh, combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
Dans ce morne horizon se sont évanouis - (bien prononcer "nou-is" ) -
Combien ont disparus, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfouis."
Pour la ponctuation, je ne suis pas sûre, mais je crois que dans le fond, tout le monde s'en fout en dehors de moi.
Eh bien, finalement (bis repetita), je trouve ça toujours beau, la musique de l'alexandrin est indémodable, quoi qu'on en dise et cette scansion me semble correspondre à un rythme "naturel"dans l'expression de la langue française.


lundi 5 avril 2010

une seconde de lucidité...

Non, mais franchement, qui cela peut-il intéresser, toutes ces élucubrations bourrées de clichés ou autres ersatz de pensées ? A part leur auteur, et encore... Nombrilisme, quand tu nous tiens...

ça me revient ...

... peu à peu : " Oh, combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis heureux pour des courses lointaines..."
Je ne me souviens pas de la fin, mais ainsi que je l'écrivais précédemment, elle ne peut être que funeste.
Je mets un point d'honneur à ne pas chercher sur Google l'intégralité du poème, ni l'identité de son auteur, puisque ma mémoire - manifestement ralentie- daigne me restituer, par bribes, quelques éléments qui, peut-être surnagent pour des raisons dont mon inconscient connaît les clés et qui échappent à mon conscient (ou ma conscience ? selon les convictions de chacun...). Mais, je trouve intéressant le fait que dans mon précédent message, j'ai omis : "qui sont partis heureux " tout en me souvenant des "courses lointaines". Cela pourrait signifier que je nie, ou mets en doute que l'on puisse "partir heureux " vers des courses lointaines.
Un blog pourrait-il être un divan sur lequel on s'allonge, en se demandant s'il y a vraiment quelqu'un à l'écoute, à l'arrière-plan, ni visible, ni communicant ?

samedi 3 avril 2010

masculin-féminin

"Oh, combien de marins, combien de capitaines"... vais-je décevoir après une telle accroche -je fais allusion au titre de ce message- après, je suis désolée mais j'ai oublié la majeure partie de ce vers issu d'un poème dont j'ai également, dans un moment d'égarement, oublié le nom de l'auteur - Victor Hugo peut-être ou Leconte de Lisle- ! Je me souviens qu'il est question de "courses lointaines" ("lointaines" rimant avec "capitaines"), ah ! ça y est ! ça me revient : "qui sont partis heureux pour des courses lointaines..." J'ai oublié la suite, mais ça finit mal, au fond de l'océan sans doute... Je reviens de ma course lointaine, en TGV cependant, donc dans des conditions de confort bien supérieures à celles des capitaines sus-nommés (ou du moins cités-évoqués) et je suis retombée de haut, confrontée à l'océan des emmerméditerranées, (laquelle Méditerranée n'est en rien responsable des emmerdes auxquelles il est fait allusion) et, ce soir, je suis frappée (bing! bang ! boum!) par le fait que : "le temps" est masculin, le "siècle" aussi, puis nous passons, de façon dégressive à : "l'époque",féminin, "l'année" -idem-, "le mois, le jour" -masculin-, "l'heure, la minute, la seconde" -féminin- et si on résume tout cela par "la vie" (la naissance = le début, donc match nul ) et "la mort", le temps se conjugue en majorité au féminin, C.Q.F.D. Sauf que je n'ai rien à démontrer. Mais que cela ne signifie pas que cette méditation de 1 heure ( et plus) du matin soit un total non-sens. Il est également intéressant de noter que si le matin est farouchement du genre masculin (à part la variante de la "matinée", beaucoup plus aléatoire et imprécise) l' après-midi peut se décliner dans les deux genres, de même que "le soir " ou "la soirée". Seule, la nuit est exclusivement féminine, et je vous la souhaite bonne, et même excellente, sauf que dans une définition exclusivement temporelle, on est déjà demain, c'est-à-dire aujourd'hui ( deux masculins), alors je ne sais plus si je dois vous souhaiter "bonjour -masculin- " ou "bonne nuit -féminin-", mais peu importe.
Tout cela est sans intérêt aucun, sauf à se poser la question du sens de la différence entre féminin et masculin dans le langage et à étudier la question dans plusieurs langues.