saka

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lundi 29 juin 2009

C' est bizarre les écriveurs...

Eh bien, oui ! J' ai fait exprès, dans "écriveur" il y a un écho avec "labeur", moins de prétention (seuls les lecteurs peuvent nous dire que nous sommes des écrivains ou des imposteurs, il y en a tant dans cette activité qui ne peut être une "profession", sauf si on en vit, au sens premier du terme...)
Un mois est ( ou "a" ? ) passé depuis mon coup de gueule à propos des éditeurs. J' ai dû me faire peur à moi-même, j' ai encore des textes en cours, donc je vais avoir besoin d'un éditeur, c' est pas le moment de les descendre en flamme (avec ou sans "s" ? j' sais plus...) mais j' ai retrouvé un certain nombre de ces "fameuses" lettres de refus qui, comme je l' écrivais précédemment, sont un peu tout et n' importe quoi... bref, j' ai des preuves , ah, ah, ah ! Des preuves de quoi, au juste ? Ben, de l' incohérence des arguments motivant leur refus, mais aussi de leur intérêt ( désolée, j' avais oublié) pour une écriture "singulière", "personnelle" mais, de l' aveu -honnête- de l 'un d' entre eux : "je ne peux prendre le risque de publier quelqu' un d'inconnu ". Depuis, j' ai réfléchi et je me suis dit que j' aurais dû poser une bombe quelque part, assassiner mon père (trop tard, il est mort tout seul, et vraiment tout seul, mais dans un hôpital, ce qui exclut toute tentative d' un proche, par exemple sa seconde épouse qui dormait sur ses deux oreilles, selon la formule consacrée qui n' est pourtant pas évidente, concrètement parlant), assassiner ma mère, là, il est encore temps mais j' ai intérêt à me dénoncer tout de suite si je passe à l' acte et je précise que je pars demain jusqu' au 15 juillet, donc si elle meurt pendant ce laps de temps, je n' y serai pour rien. Au cas où d'éventuels lecteurs, indignés, chercheraient à m' accuser de négligence ou autre envers personne vulnérable, je tiens à préciser que j' ai mis en place tout un "staff" pour s' occuper d' elle en mon absence (eh, oui ! hélas ! elle vit chez moi depuis 15 mois ), afin que je puisse échapper momentanément à mon incarcération, mon esclavagisation, tant que j' ai encore, peut-être, quelques années de "vraie" vie devant moi.