saka

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samedi 21 septembre 2013

événement...

Ce soir, j'entends un grand-duc, juste au-dessus de chez moi, dans la forêt (?) du Faron. Rien à voir avec son cousin, le petit-duc et son chant si doux, si flûté. C'est une voix profonde et grave, presque sombre et peut-être sentencieuse mais, comme tout chant d'oiseau de nuit, cela m'émeut, me concerne -non, non, je ne vais pas écrire que cela m' "interpelle", je déteste cette expression "mode" et détournée de son sens (interpeller : adresser la parole brusquement à quelqu'un pour le questionner, l'insulter -définition du "Petit Robert", édition de 1968 à laquelle je suis profondément attachée, allez savoir pourquoi...). Les rapaces nocturnes ne m'interpellent pas, ils me touchent (affectivement), m'intéressent peut-être parce que je me sens oiseau de nuit comme eux mais que les proies qui m'intéressent sont les mots, ceux que je tente d'écrire, ceux que je lis avec avidité.