saka

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dimanche 13 novembre 2011

j'aime...je n'aime pas...

Il me semble me souvenir qu'il s'agissait d'un livre de Jacques Drillon, à partir d'une construction semblable au "Je me souviens" de Georges Perec. Hélas, j'aime et je n'aime pas le bordel de ma bibliothèque personnelle : il faut être très motivée pour virer les deux premières rangées + les livres entassés au-dessus des deux rangées, multipliées par le nombre d'étagères. Bref, je renonce... A quand la bibliothèque idéale, dans une pièce totalement extensible, avec des livres sur une seule rangée, un escabeau roulant ? Jamais sans doute...
J'aime les livres qui m'entourent et qui me submergent.
J'aime les livres que j'ai lus et qui m'ont enrichie.
J'aime les livres que je n'ai pas encore lus et que j'ai envie de lire.
J'aime le livre que je lis en ce moment : "Lacan  lecteur de Gide" et je remercie Laurence P. qui me l'a offert (je suis une "fan" de Gide, de longue date, au risque d'être totalement démodée - mais je m'en fous- et de Lacan aussi dont, cependant, je n'aime pas tout ce qu'il a écrit et que j'ai lu mais que je n'ai évidemment pas lu intégralement.)
Je n'aime pas l'ami qui me trahit - désolée pour lui, je ne peux pas mettre au pluriel, exceptée une vieille trahison d'une "elle"pour les mêmes motifs - parce que j'ai essayé de l' (les) aider en leur consacrant beaucoup de temps, d' énergie et que, sans doute, l'ampleur de leur dette ou ce qu'ils vivent comme telle leur fait me haïr.
Je les ai aimés mais je me suis résignée à penser que je n'en ai rien à foutre. L'égocentrisme, l'incapacité à se mettre à la place de l'autre est une implacable condamnation à mort (psychique) et à la solitude dont ils disent tant souffrir. Mais quand ces gens-là me traitent de "conne", c'est curieux, cela me blesse affectivement -énormément- mais je ne prends pas au sérieux ce jugement et j'ai juste envie de dire : " c'est celui qui le dit qui l'est", selon la formule consacrée qui n'est sans doute pas aussi débile qu'elle en a l'air.
La moralité de cette (ces) histoire(s) devrait être : il ne faut surtout pas aider ses amis -ou que l'on croit tels- mais (version optimiste) il en existe sans doute d'autres, des "vrais"... que l'on peut aider en toute impunité, et qui peuvent vous rendre la pareille, je l'espère !!!

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