saka

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samedi 28 mars 2009

ça y est !


Enfin ! Une photo de ma maison du Gard, grâce à mon bienfaiteur, Didier Hays (n'oubliez pas d'aller voir son blog et son site, j'ai donné les adresses dans les messages précédents). Je suis heureuse de voir ma maison, mais c'est l'hiver, pas de feuilles aux platanes et au marronnier et pas de petit-duc, ce sera pour plus tard.

vendredi 27 mars 2009

Image Résolument Magique

L' I.R.M. dit que ça va à peu près bien mais qu'il faut me surveiller. Ça ne m'étonne pas, c'est aussi ce que disait ma mère quand j'étais ado, donc ça doit être vrai. Je pense que je vais installer des caméras de surveillance partout dans la maison. Oui, mais quand je sors ? Qui va me surveiller ? Il faut peut-être que j'engage un détective privé. Affaire à suivre...

mercredi 25 mars 2009

vue(s)

Depuis ma maison, je vois le nouvel hôpital Sainte-Anne. Une précision, au cas fort improbable où des parisiens liraient ce blog : cet hôpital n'est pas un hôpital psychiatrique, bien qu'il y ait un service "Psychiatrie", en ce qui me concerne j'étais en chirurgie viscérale. Et donc, me promenant dans les couloirs avec ma potence, non pas prévue pour me pendre mais pour supporter la perfusion reliée à mon bras (droit, ainsi que précédemment signalé), je me suis retrouvée avec vue sur ma maison. C'est logique, mais cela fait un effet bizarre. Pendant la construction de ce nouvel hôpital, je le regardais s'édifier et je pensais : " voilà l'endroit où je mourrai sans doute ". Et j'étais dans cet endroit-là où je n'étais pas (encore) morte et je regardais ma maison, à la fois très proche et inaccessible dans l' instant. Ce n' était qu' un galop d' essai, et j' ai beaucoup apprécié le lit modulable : position relax, tête en bas, pieds surélevés et vice versa, un bon lit pour mourir sans ressembler à un gisant de marbre.

samedi 21 mars 2009

re-citation


Je suis plongée dans la lecture de " L'oracle della Luna " de Frédéric Lenoir, offert par mon amie Larck Maack, écrivaine et poète, pour mon faux-vrai anniversaire, quelque part entre le 28 février et le 1er mars, et j'aime beaucoup l'exergue du livre (j' aime beaucoup le livre aussi) :
"Exister est un fait, vivre est un art". Ça a l'air évident, et pourtant il me semble probable que ça ne l'est pas pour tout le monde, en tout cas ça me plaît .
Je ne suis pas sûre que la photo (de Didier Hays) paraisse en adéquation avec cette citation et pourtant, il y a quelque chose, cette chaussure unique mise à sécher au coin de la cheminée de ma maison chérie du Gard est de l' ordre du rêve, de l'interrogation : où est le propriétaire de la chaussure, est-il unijambiste, attend-t-il un hypothétique Père Noël qui lui rendrait sa deuxième chaussure ? Vivre sur un seul pied est-il un art ? Oui, certes, c'est beaucoup plus périlleux que de vivre sur ses deux pieds, l'équilibre fait défaut et trouver un autre équilibre est un art.

mercredi 18 mars 2009

collision intersidérale ?

... ou bien coalition internationale, à moins que ce ne soit une colllusion intercommunale ou un   collapsus interruptif, peut-être une interruption collatérale ou une collation intersticielle... Ah, non ! Ça me revient : occlusion intestinale ! Beeerk ! C'est à moi que c'est arrivé, ce truc-là ??? Ben, oui, il paraît. Et pendant que tout se coagulait, se constrictait, je gisais sur mon lit d'hôpital, une sonde dans les naseaux (un seul naseau, le droit), une perfusion dans le bras (droit aussi, pardon, je préfère préserver le côté gauche, étant gauchère, tant que je peux donner mon avis...) et  le printemps arrivait en douce, mon jardin se couvrait de fleurs et c'est ainsi que je l'ai retrouvé en sortant de taule, je veux dire de l'hôpital, et cela m'a confirmé que, quoi qu' il arrive, la vie continuait. Eh bien, c'est parfait, que demander de plus ? J'ai beaucoup lu, beaucoup somnolé, beaucoup réfléchi, beaucoup écrit dans ma tête -virtuelle- et j'ai appris, une fois de plus, que mon corps ne m' obéissait pas forcément et qu'il se manifestait douloureusement (et dire que j'ai horreur des adverbes ! ) quand il le voulait. Excellente leçon, et à bon entendeur salut ! (et dire que j'ai horreur des clichés, j'en ai aligné combien, là ? )

vendredi 6 mars 2009

le manque...

Le manque de ce qu'on n' a pas connu est terrible. Le manque de ce qu'on a connu et qu'on n'a plus est pire encore.
A propos -sans aucun à propos-, quelqu'un m'a dit (non, ce n'est pas la chanson de Carla Bruni-Sarkosy : "quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore etc. etc...") donc quelqu'un m'a dit :" mais si tu as un blog, il faut que tu te fasses ta pub ".  Je reconnais que je n' ai jamais su faire ça mais je peux essayer. Passons sur les diplômes universitaires, c' était juste pour m' assurer que j'étais "capable" (que de guillemets et de parenthèses ! sans doute parce que j'ai la sensation depuis toujours d'être entre guillemets et entre parenthèses. Tiens, bizarre, dans "parenthèse", il y a "parents", même morts ou en voie de l'être...! ). Je me déclare écrivaine, en toute impudeur, dans mon " profil", mais ce serait à mes lecteurs de le faire. J'ai eu des nouvelles publiées dans certaines revues (ma préférée : "Bel canto"dans la revue "Taille Réelle", je me demande si elle existe encore - la revue-) puis un roman, "Opéra Café" Ed. Le temps des cerises. Un autre roman : "Bleu amer" Editions de la Nerthe, "Vazaha" (toujours La Nerthe, mais épuisé), un recueil de nouvelles collectif "Tours de plumes" Ed. La Courtine, encore un roman, "Un froissement d'aile" Ed. La Courtine. Et là je tente de travailler sur un texte "Lettre ouverte aux marâtres et à la Justice qui les protège", pas un roman mais un témoignage (j' ai horreur de ce terme !), extrêmement difficile à écrire parce qu' il touche à la réalité mais il faut bien qu'un jour je m' empoigne avec celle-ci afin de passer à autre chose, ce chapître clos, s' il est possible qu' il le soit.
"Le chemin de la tête à la plume est beaucoup plus long et difficile que le chemin de la tête à la langue. et beaucoup de choses s' y perdent.
La plume n'est pas un instrument mais un organe de l' écrivain. "
Kafka

jeudi 5 mars 2009

citations

... extraites du livre de Charles Juliet " Ces mots qui nourrissent et qui apaisent " ( Ed. P.O.L ) : 
 " <...> le talent n'existe pas. A l'origine de toute démarche artistique, il n' y a que le désir, ce besoin profond d'exprimer une souffrance. Autour de vous, le monde est résistant, dur, mystérieux. Vous vous cognez tellement aux choses et aux gens que pour sortir de ce malaise, vous ne pouvez faire autrement que de créer. "
Maria Joào Pirès

" Il n'y a qu'une chose qui vaille la peine d'être dite : ce que l'on sent. "
Virginia Woolf 

mercredi 4 mars 2009

j'oubliais...

Avis aux cambrioleurs potentiels : y a plus rien à voler, les autres ont pris tout ce qui avait de la valeur (y compris les archives familiales depuis le 16ème siècle) et en plus il y a une alarme avec télésurveillance. Je sais, j'y ai pensé après, c'est bête, mais ça relève de la pensée magique bien connue, à savoir : " ça n'arrive qu'aux autres ". Eh bien, je confirme que c'est faux.

c'est le jour des photos !

Il y a un progrès ! C'est toujours la maison de Bizac, et là on voit la partie basse, c'est-à-dire la moitié de ma maison, et les deux platanes ! Un jour, peut-être j'arriverai à trouver une photo où on la verra EN ENTIER !!!
A propos de photos, voici l'adresse du blog de Didier Hays :  http://bloghays.blogspot.com et l'adresse de son site : www.haysdidier.net

et celle-là ?

Elle se prend vraiment pour la reine de la rade. C'est une chatte un peu fofolle: un jour, je lui ai adressé la parole alors qu'elle miaulait désespérément, planquée sous une voiture en stationnement. Elle a jailli comme une fusée, m'a accompagnée jusque chez moi en me racontant sa vie qui avait l'air bien compliquée. Je lui ai dit que je ne pouvais pas l'adopter parce que j'avais déjà un chat à la maison. Elle a mené l'assaut pendant 24 heures, grattant à toutes les fenêtres et les portes... et j'ai craqué ! C'était il y a deux ans. Et il y en a un qui n'est toujours pas très content, c'est son prédécesseur mais il fait contre mauvaise fortune bon coeur et il cohabite tout en gardant ses distances, malgré les tentatives de séduction de l'envahisseuse.

Manouche équilibriste

C'est ma mini-tigresse grise qui se promène sur la rambarde de la terrasse, à environ une bonne dizaine de mètres de hauteur. Moi qui ai le vertige, j'ai eu peur ! 

dimanche 1 mars 2009

il est minuit...

... Et je peux commencer à exister pour moi seule. 
Quelques explications : les deux photos précédentes sont la maison du Gard (extérieur et intérieur). Ce qui est intéressant à noter c'est que la partie de la maison que l'on voit le mieux ne m'appartient plus, c'était la part de ma soeur qui l'a vendue, on entrevoit le rez-de-chaussée qui est maintenant ma vraie maison mais on n'y voit pas la remise que j'ai rendue habitable (c'est bien de moi, ça...). Bon,  l'important c'est qu'on voit le jardin (une petite partie) avec les deux magnifiques platanes et le marronnier (mais là, il cache les platanes !!) habités -ou fréquentés- par le petit-duc avec qui j'ai noué connaissance et dialogue et pour lequel j'ai écrit "Un froissement d'aile".
La photo à l'intérieur (la remise rénovée) c'est le 29 février 2008, pour mon vrai anniversaire, vous remarquerez les coupes de champagne et le Havane que je tiens à la main. Le jeune homme en premier plan (avec Havane aussi), c'est mon fils Emmanuel, venu de Paris me faire la surprise et le bonheur de sa présence en ce jour particulier, à côté de moi mon mari, et à gauche notre ami Didier Hays, peintre, sculpteur et photographe, présent lui aussi pour cette circonstance. Derrière notre groupe, on voit une superbe armoire, sans ses portes enlevées par d'aimables cambrioleurs avec de nombreux autres meubles, je l'ai gardée, ainsi dépouillée, en souvenir de sa splendeur passée et par compassion pour elle et pour moi.
Je dois beaucoup à Didier Hays qui a créé mon blog et n'a pas perdu patience devant mon incompétence et mes difficultés de compréhension face à ces techniques terrorisantes pour moi et c'est lui aussi qui m'a montré comment mettre des photos sur le blog. Il a lui-même un blog de ses photos et même un site dont je mettrai ici l'adresse, car il est très intéressant. J'ai plusieurs de ses oeuvres, très belles et d'une grande imagination, que je regarde avec toujours autant de plaisir.
 Ce soir, m'est venu l'idée d'une nouvelle, elle aura pour titre : "Il est minuit et je commence à vivre" mais le "je" ne sera pas le mien, bien sûr.