saka

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mercredi 22 septembre 2010

autoportrait sans cigare...

C'est dur... Que faire de mes mains, de l'index et du majeur reliés par cet objet transitionnel ? Ecrire ? Pourquoi pas ? Je n'y arrive pas encore. Je me sens entre deux mondes, entre deux vies. Je lis, je lis, je lis. C 'est déjà mieux que rien mais je sais aussi que quand je lis à corps perdu, à âme ou esprit perdu(e) c'est parce que je fuis. Me noyer dans l'écriture des autres pour ne pas me confronter à la mienne. Peut-être aussi n'en suis-je plus capable ?
Suis en train de lire "Le sentiment d'imposture" de Belinda Cannone, tout à fait passionnant, je m'y retrouve, m'y reconnais, jusqu'à cette expression employée par l'héroïne -si peu "héroïque", disons la protagoniste- du dernier roman que j'ai écrit : "Je m'excuse d'exister". Je dis bien l' "expression", ce n'est pas le titre du roman - mais ça aurait pu, après tout-, le titre étant "Un froissement d'aile" que je crois, et m'excuse d'avoir déjà cité dans ce blog. J'en ai moins de complexes maintenant qu'il n'est plus distribué-diffusé, sauf par certains marchands de livres et autres gadgets sur Internet qui ont dû faire des stocks et s'en mordre les doigts !

mardi 14 septembre 2010

Bon, ça a marché...

Je me suis remise à l'endroit, mais en photo seulement. Dans ma tête je suis toujours un peu à l'envers, dans l'expectative, il faut que je rattrape ma vie, ma vie à moi, seulement responsable de moi, ce n'est pas aussi simple que l'on pourrait croire.
Cette photo est légendée par ma mère, au dos. Elle a été prise à Carnon, la plage la plus proche de Montpellier. Je me souviens de Carnon, mais pas de cette époque-là, j'y suis retournée plus tard. Et en particulier, je me souviens d'y être allée avec mon fils aîné qui devait avoir 18 mois. Et il y avait aussi ma soeur. Mon frère n'était pas là, mais il était encore vivant. Il ne subsiste de cette photo que ma soeur et moi, les deux autres sont morts, quand j'écris "les deux autres", il s'agit de mon frère bien sûr et aussi de celui(mon père) ou celle (ma mère) qui a pris la photo, donc ça fait trois, et non pas deux, sauf que je ne sais pas et ne saurai jamais qui a pris la photo.

lundi 6 septembre 2010

ça s'aggrave...

Non seulement, "mes chats et moi" restent gigantesques et ont bouffé le message qui allait avec, mais la photo du dernier publié (il y a quelques minutes) est de traviole et minuscule, ça m'est déjà arrivé avec une photo de Christiane Rochefort -que j'ai réussi à remettre d'aplomb , mais comment ?- bref, je m'en retrouve toujours au même point : comment j'ai réussi (ou pas ).
Pour ceux que cela pourrait intéresser et qui accepteraient de se tordre le cou (je pense que je dois pouvoir les compter sur la moitié des doigts d'une main, désolée pour celui qui se retrouvera dans la condition d'un demi-doigt), je suis à gauche sur la photo, j'ai deux ans, sourire forcé et soleil dans les yeux, et entre ma soeur et moi, il y a un vide depuis vingt ans, notre frère aîné.

je ne maîtrise pas grand-chose...


... bien que j'en ai parfois l'illusion. Entre autres, en ce qui concerne la manipulation de l'ordinateur (je n'ose même pas écrire le mot d' "informatique", car je me sens complètement informe et pas du tout "matique" en quoi que ce soit). Par exemple, mon précédent message : "mes chats et moi" a adopté un format totalement inhabituel sans que j'y sois pour quelque chose. Ou, plutôt, sans que j'ai compris comment et pourquoi. L' inform(atique) est une des rares occasions que j'ai de me surprendre moi-même, mais une des nombreuses de mesurer l'ampleur de ma méconnaissance des techniques modernes de communication. Tant pis. Ou tant mieux, j'hésite... Je me demande parfois si ce blog erratique, ou atypique, ou tout ce qu'on veut en "ique" (hic ! ? non, non, je n'ai pas bu, sinon avec modération ainsi qu'il est recommandé par... je ne sais iqu : l'Etat, l'Agence pour la Santé, ou autre ? ) n'est pas l'expression d'une singularité pas forcément communicative, mais joueuse, avec les mots, leur sens et leur non-sens, leur torsion et distorsion et peu importe s'il est lu, pas lu(disme) mais ludique, pour moi en tout cas. Finalement, n'est-ce pas là l'essentiel : se faire plaisir avec la manipulation jouissive -mais non lubrique- des mots ?

mercredi 1 septembre 2010

mes chats et moi...

Impossible de les faire "poser" ensemble, ils ne supportent qu'une proximité relative, sinon lointaine, ne craignons pas le paradoxe,en ce qui me concerne je ne le crains pas, j'en suis pétrie comme tout un chacun, non ?