saka

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mardi 21 juin 2011

je suis irrésistible...

... du point de vue de mes chats, bien sûr. Ce qui est déjà mieux que rien. Sauf que leur demande de câlins, de caresses, d'amour me cassent un peu (beaucoup, parfois) les pieds. Il paraît que le "ronronnage" d'un chat apaise, fait baisser la tension, alors quand il y en a deux, qu'est-ce que ça doit être ?! Je vais peut-être finir hypotendue, en état de léthargie totale. Le problème, c'est l'ordre de priorité, le gros noir (primo-arrivant, orphelin précoce non sevré) VEUT être dans mes bras et me baver dessus abondamment, la grise tigrée doit se rabattre sur le haut du canapé à cinq centimètres de ma tête, j'ai un ronron dans l'oreille gauche, un autre dans l'oreille droite et leurs sacrés foutus poils qui volent partout et s'agglutinent sur mes vêtements. Le temps que je passe à me brosser et le budget investi dans les brosses adhésives me semblent absolument scandaleux et de toutes façons abusifs ! Je me demande pourquoi je me laisse toujours avoir du point de vue affectif et compassionnel, tant avec les humains qu'avec les animaux, sans doute une vieille culpabilité et/ou culpabilisation héritées de mon enfance culpabilisante (trois fois la "culpabilité " -et de quatre !-  dans la même phrase ). Je me demande à quoi m'ont servi mes années d'analyse ? Question qui mérite d'être approfondie mais pas ce soir.
Rien à voir, mais hier j'avais le moral dans les bottes (rangées cependant pour l'été) et j'ai lu "La tarte et le suppositoire" de Michel Houellebeurre, Prix Concours 2010, préfacé par Fabrice Del Dingo, c'est plein de jeux de mots et de contrepèteries du même acabit, par moments totalement absurde et surréaliste, et j'avoue avoir bien ri pendant une vingtaine de minutes (ça fait à peu près une quarantaine de pages), ce qui, d'après ce que j'ai lu un jour, a augmenté mon espérance de vie - mais je ne sais plus dans quelle proportion, désolée- Merci à mon amie Larck qui, lors d'une virée entre filles, m'a incitée à commander et lire ce pamphlet !

mercredi 15 juin 2011

dans la panique...

... il y a une certaine réalité et, en même temps, un refus d'assumer un prétendu statut de créateur(trice). Si j'ai réussi à trouver ce soir une expression qui me convenait bien que la saloperie de système l'ait avalée, je devrais pouvoir la retrouver. Et, en même temps, non, il peut exister des moments de grâce qui ne pourront pas forcément se reproduire. C'est ça qui me donne le blues. Et qui oblige à la modestie : j'ai écrit quelque chose qui me plaisait, c'est-à-dire avec un devenir possible et cela m'a été enlevé et je ne sais pas si j'arriverais à retrouver cet élan, qui était peut-être bidon dans son expression mais avec la force d'un sens peut-être, à retravailler. Parce que, finalement, c'est sans doute ce que j'aime le plus dans l'écriture : travailler, travailler pour pouvoir partager tout ce qui me traverse.

Oh non !!!!

Non, non, non, non ! Depuis deux jours, j'avais retrouvé le travail, celui de l'écriture, et ce soir je pense que j'avais fait du BON travail, plein de corrections et du texte nouveau, à relire demain et retravailler sans doute mais c'était nouveau, ça me plaisait. Est-ce qu'il y a un sort contre moi ? Il y a eu un bug, j'ai perdu tout ce que j'avais écrit, je n'arrive pas à y croire. Comment est-ce que je vais retrouver tout ça, comment, comment, comment ? Putain de merde, je hais les ordinateurs, je hais l'informatique, ça me donne envie de me flinguer ! Le problème c'est que je n'ai pas de gun . Et d'avoir écrit ça, ça ne me soulage même pas, je suis désespérée.