saka

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dimanche 8 avril 2012

retour à "la barque silencieuse" de Pascal Quignard

"Le large existe. (...) Le large a  inventé une place partout sur cette terre. Ce sont les livres. La lecture est ce qui élargit. "

dimanche 1 avril 2012

de retour chez moi...

... sauf que je ne sais plus où c'est, chez moi. J'étais dans ma maison du Gard qui est un "chez moi" d'origine, viscéral en quelque sorte. J'y retrouve mes meilleurs souvenirs d'enfance, et le(s) petit-duc(s) mais cette fois-ci, la magie n'a pas opéré, deux soirées de dialogue mais " il " n'est pas venu me rendre visite. Peut-être suis-je tombée sur un coriace, un intéressé mais réticent ou bien ce sont ces fichues buses qui ont été dissuasives, elles ont niché il y a deux ans dans un des platanes où ils avaient leurs habitudes. j'ignore le degré d'incompatibilité entre petit-ducs et buses mais il y en a manifestement un. Le problème c'est que j'ai, avec les petit-ducs, une empathie que je n'ai pas avec les buses. J'imagine que je dois rencontrer peu d'écho dans le récit de mes problèmes relationnels avec les petit-ducs et les buses, mais il est certain que j'en veux beaucoup à ces dernières si elles sont responsables de la distance qui s'est créée entre eux (les petit-ducs) et moi. Ce qui est certain, c'est que, malgré mes tentatives de séduction acharnées, je n'ai pas (encore) réussi à les faire revenir chez moi et que cela m'attriste.
Dans l'autre chez moi, celui où je vis quotidiennement, il n'y a pas de petit-duc, seulement des chouettes (effraie et hulotte) mais quelque part plus haut, dans le Mont-Faron, et auxquelles j'ai du mal à répondre, de crainte d'inquiéter les voisins, maudits soient-ils ! Et béni soit le petit-duc avec qui j'ai lié amitié autrefois et qui m'a inspiré mon roman "Un froissement d'aile" dont il est un des personnages, le plus important sans doute. A ce propos, je dois dire qu'il n'y a as de froissement d'aile dans le vol du petit-duc qui se déplace sans aucun bruit, mais je n'ai pu résister au jeu de mots entre "aile" et "elle". Qu'il me pardonne s'il en a été froissé.