En ce moment, je lis un livre de David Lodge : "Un homme de tempérament" -roman- qui est une biographie romancée de H.G.Wells : beaucoup de faits réels mais aussi d'extraits d'oeuvres, de lettres de cet auteur (Wells) qui ne m'a jamais vraiment attirée malgré sa notoriété dans le monde des lettres. La façon dont David Lodge, qui est un écrivain que j'aime beaucoup, le décrit - l'écrit - me donne envie de le lire, alors qu'un autre "roman" ( "L'auteur, l'auteur ! ") sur Henry James dont j'ai lu, sinon toute l'oeuvre, du moins la majeure partie, m'avait un peu déçue peut-être parce que ce James, rendu concret en tant qu'homme, ne correspondait pas à l'écrivain que j'aime et admire tant : ses nouvelles sont, pour la plupart, de purs chefs-d'oeuvre ("L'image dans le tapis" entre autres), parmi ses romans "Les papiers de Jeffrey Aspern" (peut-être plus près de la longue nouvelle ou "novela" comme disent les américains), un bijou, "Ce que savait Maisie" est un de ceux qui me touchent le plus, car cette enfant, otage du narcissisme et de l'égotisme de ses parents, m'apparaît comme une soeur et ce qu'elle vit comme l'obsession de mes propres romans. Bref, le livre de Lodge sur H.G.Wells me fait découvrir un sacré bonhomme, très certainement en avance sur son temps, alors que celui sur James ne m'a révélé que des "petits côtés" de celui qui était -et reste- pour moi, un extraordinaire écrivain.
Malgré l'intérêt que je porte à ce livre, je préfère les "journaux" authentiques des écrivains que j'ai aimés -et, pour certains que j'aime encore et toujours. J'ai adoré le Journal d'André Gide, plus que ses romans que j'ai aimés aussi mais je ne suis pas sûre que ce serait toujours le cas, le Journal d'Anaïs Nin, celui de Virginia Woolf, surtout dans sa version non expurgée, "Les mots" de Sartre, mémoires plus que journal est une de ses oeuvres que j'ai le plus aimée. Et je m'apprête à lire, avec curiosité et appétit, le journal de Joyce Carol Oates dont j'ai parlé récemment dans ce blog.
Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut ? Je pense que c'est un moteur essentiel à la vie.
Malgré l'intérêt que je porte à ce livre, je préfère les "journaux" authentiques des écrivains que j'ai aimés -et, pour certains que j'aime encore et toujours. J'ai adoré le Journal d'André Gide, plus que ses romans que j'ai aimés aussi mais je ne suis pas sûre que ce serait toujours le cas, le Journal d'Anaïs Nin, celui de Virginia Woolf, surtout dans sa version non expurgée, "Les mots" de Sartre, mémoires plus que journal est une de ses oeuvres que j'ai le plus aimée. Et je m'apprête à lire, avec curiosité et appétit, le journal de Joyce Carol Oates dont j'ai parlé récemment dans ce blog.
Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut ? Je pense que c'est un moteur essentiel à la vie.